But
Un des objectifs de Les Paroles de Kristine est d’améliorer mon français par lire et écrire. Et bien sûr que je ne sois pas la seule étrangère à avoir cette passion pour la littérature française ? Mais qui sont mes lecteurs-trices ? Je n’en avais aucune idée.
Il y a quelques semaines que j’ai reçu un message sur mon site web d’une jeune écrivaine/journaliste turque qui habite à Nyon aussi. Elle avait lu mon site.
Rapidement on a pris RDV pour se rencontrer et boire un café chez Ex Machina.
Livres en turc
C’était un matin très agréable : on a parlé de la lecture et de l’écriture. Elle s’appelle Müslime Karabatak et elle a traduit un livre de l’anglais en turc (il s’agit de l’autobiographie de ‘Mother Jones’, par Mary Harris Jones
https://www.amazon.co.uk/Adresim-Ayakkabilarim-Mary-Harris-Jones/dp/6052283807), et pour moi c’était la première fois que j’ai rencontré quelqu’un qui est capable de lire un de mes livres traduit en turc : How I love London, mon livre des années de Vincent van Gogh à Londres, titré Sevgilim Londra. https://www.goodreads.com/book/show/27869965-sevgilim-londra.
Agota Kristof
Müslime/Lili a suivi un cours de Littérature pour non-francophones à Genève et elle y a lu des livres des étrangers, écrit en français, comme Le Grand Cahier, d’Agota Kristoff, un livre que Agota a écrit en 1986, après sa fuit de Hongrie en 1956 : elle ne parlait pas un mot de français. Le Grand Cahier est le premier tome d’une trilogie.
Cet été j’ai lu ce livre et c’est écrit dans une langue simple mais émouvante : elle n’utilise que le temps présent, et son livre a soixante chapitres très courts : donc c’est facile à lire. Pourrais-je jamais écrire un livre en français ? Écrire un livre en abandonnant ma langue maternelle ?
Comme exercice Agota a commencé à écrire des petits textes (comme moi ;-), et je vous offre ici, avec sa permission, une petite fable que Lili a écrite pendant un de ses cours.
Kristine
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